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GENERALITES
  De très nombreuses solutions chirurgicales à l'amaigrissement existent depuis un certain nombre d'années. Conscient des causes multiples de prise de poids et des difficultés à réussir un amaigrissement, il est apparu qu'il pourrait être envisagé des solutions chirurgicales radicales dans cette prise en charge thérapeutique complexe. Une des raisons à cette attente est que depuis plusieurs années il n'existe pratiquement plus de médicaments pouvant aider un patient dans sa perte « sans souffrance » de poids (nous en reparlerons) ; de plus, nombreuses sont les équipes qui ont
compris qu'un travail comportemental était fondamental afin de «tenter de changer» le patient dans ses comportements alimentaires et de lui permettre de mieux s'adapter à un nouvel état nutritionnel individuel, personnel et équilibré. Absence de médicaments et difficultés à une prise en charge comportementale (tant par le médecin que par le patient) ont ainsi favorisés l'émergence de ces solutions chirurgicales.
wpb152afd3.gif  Schématiquement l'on distinguera 2 grands types d'intervention: les inter-ventions restrictives, réduisant la capacité de l'estomac et limitant la satiété (essentiellement l'anneau gastrique, plus accessoirement le ballonnet intra gastrique), et les interventions malabsorptives, réduisant l'absorption de certains nutriments par le tube digestif et donc l'apport calorique (les by-pass).
Qu'il s'agisse d'anneau ou de by-pass, l'absorption de nourriture en quantité excédant la taille de la poche gastrique créée (volume d'un demi verre d'eau), ou en qualité excédant le diamètre de l'anneau (morceaux non mastiqués) provoqueront une sensation de blocage et/ou un vomissement ; ainsi s'établira une régulation du volume des repas permettant de programmer une perte de poids «à la carte». Pour les interventions malabsorptives des douleurs abdominales et des diarrhées peuvent émailler l'évolution de cette intervention parfois même associé à un «dumping syndrome» (sensation de malaise vagal avec crainte des aliments sucrés parfois provocateurs), syndrome cédant en général à l'arrêt de la prise alimentaire.
Une diététique adaptée et des changements de comportements s'imposent dès l'intervention
         Outre les conseils de l'arrêt du tabagisme et de la diminution des prises de boissons gazeuses, café et thé forts,
           L'on conseille d'éviter de boire et de manger en même temps : les boissons ne seront conseillées qu'en dehors des repas, au moins 1 litre et demi d'eau par jour qui sera bu par petites gorgées et non à a bouteille !
          Eviter tout grignotage et fractionner les premiers jours la prise alimentaire en de petites quantités tout en mangeant lentement, dans le calme, assis et en mastiquant les aliments. J'insisterais beaucoup sur ce paragraphe, clé du succès de la régulation pondérale sur le long terme : MANGER LENTEMENT EN MACHANT, ET EN MANGEANT BON, BEAU, ODORANT. Cela sera le seul vrai moyen de découvrir progressivement ce qu'est l'état de satiété (je n'ai plus faim !) puis de régler son arrêt de prise alimentaire en fonction de cet état de satiété par rapport à ses nouvelles sensations physiques et psychiques. Enfin découvrir le VRAI GOÛT DES ALIMENTS que malheureusement beaucoup d'obèses n'ont jamais réellement découvert tant ils mangent vite, sans mâcher, en avalant!
Découvrir le goût des aliments représente un merveilleux moyen de se trouver des RECOMPENSES alimentaires (stimulation agréable du cortex primaire du goût et des aires cérébrales (Capsula anterior et Nucleus accumbens) qui vont entraîner une libération de neuromédiateurs du plaisir type sérotonine et dopamine.
          Ne pas prendre de repas trop tardif le soir et attendre au moins deux heures avant d'aller se coucher afin d'éviter tout reflux acide ou ballonnement. Ces troubles peuvent aussi apparaître au cours d'un repas et imposeront alors d'arrêter de manger quelques instants.
      Aliments liquides puis mous, moulinés les premiers 7 à 15 jours après l'intervention en raison de l'inflammation post-opératoire inhérente. Passé ce temps d'apprentissage de la mastication lente, cette alimentation deviendra rapidement plus épaisse évoluant vers des morceaux de plus en plus volumineux variés.
         Le fractionnement des repas pourra persister longtemps, parfois même d'une façon définitive, même après ablation de l'anneau : le principal sera la quantité et la qualité des aliments qui devront être appréciés par une diététicienne et qui assureront un apport alimentaire efficace, équilibré, permettant une perte régulière et harmonieuse de poids jusqu'au poids de stabilisation.
     Certains aliments seront évités, parfois au début uniquement, car ils sont susceptibles de «coincer» en cas de mastication insuffisante : produits fibreux comme Asperges, poireaux, ananas, rhubarbe mais aussi chips, pain, riz ou pâtes, pop-corn, fruits oléagineux, viandes filandreuses, etc... tous aliments parfois très individuels, variable selon les sujets : c'est donc au patient de «découvrir» les aliments qui passent et ceux qui ne passent pas et de régler ainsi son alimentation en fonction de ses possibilités.
Un des pièges de ce type d'intervention est la «peur» d'avoir des malaises (vomissements, dumping syndrome) et donc de restreindre son alimentation ; l'idéal est alors de rapidement revoir sa diététicienne ou son nutritionniste afin de recaler l'alimentation en s'orientant vers des aliments riches en protéines (au besoin rajouter du blanc d'oeuf) afin de ne pas perdre de masse musculaire et riches en vitamines (fruits et légumes cuits) tout en respectant les aliments qui «gênent» car il n'y a aucune urgence à les ré introduire. Par contre bannir les aliments richement sucrés, liquides (soda, lait concentré, pâtisseries, bonbons, chocolat liquide,...) et les accompagnements en sauces crémeuses et grasses qui amènent sous un faible volume de très grandes quantités caloriques, bloquant un amaigrissement harmonieux et progressif.
      Notons que dans certaines interventions entraînant un court-circuit de la partie distale de l'estomac et du grêle proximal, il y a très fréquemment un déficit d'absorption de certaines vitamines et oligoéléments (Vitamine B12, fer, folates, Calcium). Une supplémentation systématique est donc indiquée sous forme orale ou injectable (Vit.B12) afin de palier aux déficits qui pourraient devenir fort gênant (particulièrement chez les femmes en période d'activité génitale pour le calcium, Vitamine D, folates, fer). Une surveillance clinique rapprochée s'impose alors (poids, vomissements, diarrhée,...) ainsi que des contrôles biologique (dosages bi annuels des vitamines B12, B1, calcémie, phosphatases alcalines, folates, fer, NFS, albumine) afin de repérer des déséquilibres flagrants pouvant porter à conséquence sur l'amaigrissement et l'état de santé général.
Une diététique adaptée impose rapidement de varier l'alimentation ; aucun aliment n'est réellement interdit (hormis ceux qui ne passent pas ou ceux entraînant des malaises) et la clé de la réussite à long terme sera de pouvoir remettre en place des aliments récompenses MAIS qui dit récompenses impose que celles-ci soient rares pour être appréciées. Un des meilleurs moyens de se satisfaire sur le long terme est d'associer la mise en place d'ACTIVITÉS PHYSIQUES; donnant/donnant: activités physique contre récompenses alimentaires!
          Mise en place d'activités de dérouillage articulaire au début avec un élastique  à poignées (SVELTUS©) puis introduction d'activité d'endurance du type marche puis de renforcement musculaire (BODYTRAINER©, BODYBUILDER©) quand l'assurance physique le permet sans danger tant pour l'appareil cardio-respiratoire que pour l'appareil ostéo articulaire et musculaire.
         Cette mise en place des activités physiques (et non sportive) va permettre de représenter la première démarche psychothérapeutique de RÉCONCILIATION DE L'OBÈSE AVEC SON CORPS. Elle assure de plus une véritable prévention en favorisant la perte douce de poids, en diminuant la masse grasse tout en préservant (voire augmentant) la masse maigre. Ainsi les activités physiques amélioreront chez ces obèses souvent pluri pathologiques, la tension artérielle, le profil lipidique et la glycorégulation (prévention et traitement du diabète) diminuant ainsi le risque cardio-vasculaire et augmentant l'espérance de vie.
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wpb152afd3.gif  Pour certains, la chirurgie est «la solution» qui assure la pérennité des résultats car venant jouer sur le volume du bol alimentaire ou sur la qualité des aliments assimilés. Pour d'autres cette solution chirurgicale n'est vue que comme «une béquille» remboursée par la sécurité sociale et assurant une absence de prise en charge personnelle : l'effort est à faire par les autres (chirurgien, société, ...) et ce refus de se prendre en charge explique l'effet négatif des résultats tant personnels que médiatiques de ce type de chirurgie. L'excuse à cet échec est l'incapacité des individus à se remettre en question : remise en question non envisagée car parfois même inconsciente : «ce ne peut pas être de leur faute ... car ils font tout bien» ; pas d'efforts sur la nutrition, pas d'efforts sur une activité physique : «on prend les avantages ... et l'on ne veux pas des inconvénients !». Mais acceptons honnêtement qu'il ne faut pas jeter la pierre à ces patients en revers de régime : autant jeune il est possible de changer des comportements néfastes et non encore automatiques, autant à l'âge adulte ces changements sont plus difficiles car «ancrés» dans nos modes de vie individuels, liés à une foule d'antécédents personnels et intégrés à nos rythmes socioculturels.
wpb152afd3.gif    Le premier abord négatif doit passer en nous imposant de prendre la chirurgie pour ce qu'elle est : un ensemble de techniques, avec ses difficultés et ses dangers, mais étant une réponse moderne et souvent efficace aux obésités qui, de toute façon, par elles-mêmes sont largement pourvoyeuses de complications. Pratique lourde mais que proposer sinon l'abandon? L'on peut toujours dire à un patient que souffrir de sa hanche est possible s'il a une coxarthrose destructrice massive mais reconnaissons qu'il va nettement mieux quand il a une prothèse !
wpb152afd3.gif   D'autres approches chirurgicales sont plus discutables ; combien avons-nous vu de patient obèses venus pour une lipectomie (ablation d'un morceau de graisse et de peau en excès) ou une lipoaspiration (aspiration des graisses de la couche profonde) et ce pour ne pas faire (ou refaire) un régime! Vouloir perdre du poids par le biais de ces thérapeutiques est pratiquement toujours voué à l'échec en l'absence de régulation alimentaire pré, per et post-chirurgie. Ces techniques servent essentiellement à «régulariser» une silhouette ou diminuer une gêne physique (ou psychique ?) ; elles sont exceptionnellement un «coup de pouce» ou un facteur déclenchant à l'amaigrissement.
EN CONCLUSION
Passé la période aigue post-chirurgicale, une nouvelle vie se mettra en place pour le patient imposant un nouveau style d'alimentation et de nouveaux comportements: celle et ceux du passé sont DEFINITIVEMENT bannis ! Un travail mental devra commencer en réglant son gyroscope  cérébral vers l'exemplarité de ceux qui réussissent ... et non sur ceux qui échouent, vers ceux qui acceptent de changer et progresser ... et non ceux qui stagnent, se trouvent une foule d'excuses les bloquant vers la voie de la réussite. Bref: GAGNEZ SUR VOUS MÊME !
Un peu dans l'assiette ... mais beaucoup dans la tête !
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Un site à visiter pour découvrir LA CHIRURGIE BARIATRIQUE
http://www.gastroplastie-by-pass.com/